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Pierre sèche, digues, murets
​et caves de jardin

Découvrir, observer, apprendre, partager, restaurer, construire  

Autrefois, l'homme s'intégrait à son paysage en s'accommodant de ce que la nature lui offrait. Pour pouvoir les cultiver, on devait libérer les terres des  pierres qui les ruinaient régulièrement à la suite des éboulements sporadiques de la montagne. On les accumulait sur des clapiers en bordure de parcelles, on construisait des murets en bordure des champs et le long des sentiers, mais aussi des digues pour prévenir les ravages des crues torrentielles. Parmi  ces constructeurs du début du XXe siècle : Célestin Bernard, guide paysan dont nous parlerons plus tard au chapitre de l'Alpinisme en Valjouffrey. Bien avant la mode actuelle des gabions, on connaissait les vertus de la pierre sèche.

Valsenestre, un hameau "sorti de pierres"

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La digue des Roberts  ​

A la Chalp, la digue de protection torrentielle construite sur le ruisseau des Roberts est classée parmi les ouvrages remarquables. Ses dimensions donnent une idée de la violence des crues du torrent.
Mémoire Battante a participé en 2011 à un chantier de réhabilitation de cet ouvrage avec des professionnels de " PIERRE SÈCHE savoir-faire et patrimoine ".
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Pour en savoir plus sur ce chantier
 3 photos  d'Alain Mathieu issues de ce site
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Réhabilitation d'un mur en pierre sèche

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Marie-Carmen n'est pas la dernière à mettre du coeur à l'ouvrage

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Après les travaux grandeur nature, exercices pour débutants

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reconstitution d'une construction de cabane en pierre sèche

Les caves et les cabanes de Valjouffrey en pierre sèche

Joël Puissant 

Leur utilité

Habiter c'est aussi manger l'hiver. Les caves de jardin protègent et gardent hors gel les légumes qui y sont replantés.

leurs caractéristiques

  • Elles sont à côté du jardin.
  • Elles sont enterrées pour assurer la régularité thermique (hors gel). Pour l'améliorer encore, certains y stockent par-dessus les fagots de bois.
  • Elles sont construites en pierres sèches ou maçonnées à la chaux.
  • Elles devraient avoir une ou deux ouvertures pour faciliter l'aération mais il faut alors pouvoir les obstruer, selon les conditions météo.
  • Elles sont souvent longues et étroites comme un tunnel (certaines peuvent atteindre 10m de long sur 2m50 de large).
  • Leur sol est naturel. 
  • Leur porte, suffisamment large, et leur allée centrale permettent d'entrer la brouette.

Quelques témoignages

... « A la fin de l’automne ma grand-mère entrait les poireaux, endives, céleris, ... beaucoup d’endives et ... énormément de céleris qu’elle replantait en quantité suffisante pour pouvoir faire des salades pendant tout l’hiver. C’étaient des salades à base de pommes de terre coupées en tranches assez fines qu’elle mélangeait avec des cornichons, des endives et ce fameux céleri. Tout était coupé en petits morceaux et ça faisait une salade qu’on mangeait avec le lard. C’était un plat quotidien. » 
« Quel que soit l’état de la cave, il est étonnant de constater que la voûte ancienne est toujours irréprochable, je me demande d’ailleurs comment cela peut tenir ainsi si longtemps... » 
« Ma grand-mère était une femme courageuse et n’a jamais voulu passer l’hiver à Grenoble. Elle savait pourtant qu’elle allait être obligée de vivre en circuit fermé à partir du moment où l’avalanche du Lattet arrivait, la route était alors coupée jusqu’au printemps tellement la masse de neige était impossible à dégager et cette vie en autarcie, apparemment les gens la maîtrisaient. Cela explique une particularité du Désert : chaque petit jardin a sa cave. » 

« Ils plantaient d’abord des poireaux, même des salades qui, elles, pouvaient durer jusqu’à Noël. On mettait aussi des betteraves pour les animaux. Il y avait parfois un mètre cinquante de neige, la route était presque fermée, bien sûr, ce n’était pas avec les chevaux et traîneaux qui passaient qu’ils pouvaient la dégager. » 
​
Merci à Julien Gaillard, à Gilbert Merle à Josiane et Joël Puissant
​à Marie-Carmen Darne.
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Leur entretien

Il faut penser à régénérer la terre. Il faut entretenir leur façade (des végétaux ont vite fait de s'y installer).
Les rénovations refaites au ciment ou le rebouchage du soupirail empêchent la respiration nécessaire à leur bon fonctionnement et leur font perdre leur efficacité.
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Leur usage

Chaque famille avait deux caves :
La cave de maison pour le vin, les pommes de terre, le saloir, les fruits et les conserves.
La cave de jardin, pour l'hiver (la moitié de l'année au Désert !) pour y replanter poireaux, carottes, cèleris, blettes, salades "pain de sucre" et  endives.

Leur avenir

La plupart ont été abandonnées  il y a une cinquantaine d'années. Elles ont alors changé d'usage, en général pour stocker du matériel, mais on constate un retour à ce moyen écologique et économique.
Certaines familles les ont conservées et apprécient toujours leur utilité, d'autres se sont lancées dans leur construction.

Les caves de jardin du Désert de Valjouffrey

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Joël Puissant maintient la tradition
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Certaines caves sont encore utilisées pour conserver les poireaux,  cultiver les endives...
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Nous avons recensé pas moins de 30 caves de jardins au Désert de Valjouffrey

La cabane de Combe Oursière

Visible en fond de vallée, l'imposante Pointe Swan se dresse à 3294 m, elle reste enneigée au printemps et parfois une bonne partie de l'été, certifiant le caractère « haute montagne » du vallon de Valsenestre au même titre que la vertigineuse cascade  surplombant, au sud, le parking du village. 
La Combe Oursiére  rappelle la présence de ces animaux il y a plus d'un siècle.
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Luc Roudet et la cabane de Combe Oursière
Elle surplombe le village et la cascade.
Elle se situe au-dessus de cette cascade. 

.  Nous avons évoqué la carrière de marbre blanc de Valsenestre voir ici
.
Une autre pierre remarquable : l'ardoise 

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la Bibliothèque photo Gérard Jacquemin

La Bibliothèque

Dans la faille de La Muzelle à la Vaurze, la "Bibliothèque de Cote Belle".
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Schiste ardoisier dressé, vers 2000 m d'altitude, sur le GR 54.
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