LA BONNE, SES TORRENTS, SES CASCADES
La Bonne
Depuis le lac des Pissoux où la Bonne prend sa source, ses eaux claires se fraient un lit parmi les éboulis et les chaos, comme les rochers des Oulas.
La Bonne traverse ensuite le Désert, les Faures, la Chalp, et la Chapelle où elle accueille les eaux du Béranger, celles de la Malsanne à Entraigues et enfin, après avoir traversé Valbonnais où elle flirte un instant avec le plan d'eau, elle se faufile dans le défilé du Pont du Prêtre, chevauchée par des sportifs en eau vive. Aux Miards, elle passe avec nostalgie devant le moulin Bonnet dont elle actionnait les turbines, au pied de Siévoz. Elle récupère enfin les eaux de la Roizonne puis de la Nantette à Pont-Haut. De nombreux torrents comme celui des Roberts, des cascades comme celle de la Pisse lui confient toujours avec fracas leurs eaux parfois cristallines, parfois boueuses et menaçantes. |
L'hiver, de longs candélabres de glace, des formes fantastiques naissent de l'imagination créative de l'hiver.
Les eaux de la Bonne étaient dérivées dans des béalières comme celle des Ségoins pour actionner la roue de la scierie et la turbine de la micro-centrale, ou dans des canaux comme celui du Bariou pour irriguer les cultures. voir ici Elles sont captées aujourd'hui à Pont-Haut, dérivées en partie dans un tunnel jusqu'au lac St-Pierre où elles rejoignent le lit du Drac pour être turbinées. Au pied du pont de Ponsonnas, côté amont, rive droite, un mince ruisseau se jette dans le Drac, c'est " le débit réservé " de la Bonne, le courant qui aura échappé au barrage de Pont-Haut. Ici, nous ne reconnaissons plus le torrent cristallin, fier et bruyant, qui bondissait d'un hameau de Valjouffrey à un autre. |
Les photos de cette page sont de Denis Champollion
Les cascades
Lorsque la cascade s'envole, Gérard Jacquemin est là avec sa caméra
(à voir en plein écran)
(à voir en plein écran)
Les torrents
Quand l'hiver joue les artistes au bassin de la Chalp ...
Denis Champollion n'est pas loin