Mémoire Battante
Liste des maires de Valjouffrey
COSTE Jean-Baptiste 1791 93 CHAMPOLLION Claude 1793 95 EYRAUD Hugues 1795 1810 ROUSSET Jean-François 1810 13 ARGENTIER Jean-Baptiste 1830 35 BLANC-JOUVANT Claude 1835 39 ROUSSET Pierre 1839 1843 ROBERT Jean 1843 46 ARGENTIER Jean-Baptiste 1846 55 COSTE Jean-Pierre, Joseph 1855 60 ROBERT Jean 1860 65 COSTE Jean-Pierre, Joseph 1865 84 BLANC Jean-Pierre 1884 1888 PICHAND Joseph, François 1888 92 BOIS Jules, Joseph 1892 1912 ROUSSET Fleury 1912 19 BERNARD-Brunel Bernard 1919 29 BLANC-LAPIERRE Julien 1929 53 BRUSSETTI Eugène 1953 65 PICHAND Léon 1965 71 BOUILLON Albert 1971 77 SIMON Louis 1977 83 BLANC-LAPIERRE Jules 1983 84 HERITIER Bernard 1984 inédit
Chants traditionnels de montagne en patois de Valjouffrey étoile des neiges Chansons en Patois du Valjouffrey par le duo Romancero Piano et arrangements : Etienne Champollion Chant : Damien Roquetty Traduction et adaptation en Patois du Valjouffrey par Robert Bois Prise de son : Gérard Guilloury |
Claude Péquignot, enseignant, écrivain, maire de La Mure de 1980 à 2001 a évoqué le Valjouffrey .
|
J’ai su la symphonie des forêts de Chartreuse
Entre les hêtres roux, dans l’automne doré J’ai cru sentir s’éteindre, avec le soir glacé, Mon âme évaporée dans la mousse soyeuse. J’ai su l’enchantement du Vercors linéaire L’extase des matins où tout le corps savoure La généreuse haleine des pénétrants labours Et sur la neige bleue les jeux de la lumière. J’ai su l’Oisans plenier, sauvage et fort ; j’ai vu Des glaciers lumineux, d’étincelants névés, Des torrents tapageurs de force tout chargés, Et le chant du soleil sur le défilé nu. |
J’ai su l’amère joie, la solitude claire
Des Alpes de Provence aux collines brûlées, L’austère Dévoluy, le Trièves pelé, Et l’Hallucination du haut Queyras lunaire. Je vous chante et vous sais, monts si divers ; le livre Que vous m’offrez, si beau, je le veux feuilleter. Mais ne pensez jamais me pouvoir enchaîner Sous un seul ciel là-bas maintenant je veux vivre. Vous ne m’oterez pas l’irrémédiable amour Car c’est au Valjouffrey qu’est mon cœur pour toujours. Pierre-Marie FOND’URLE |