REVUE DE PRESSE
PER NE PÀ ESOUBLIÀ !
Pour ne pas oublier... Chaque année, au printemps, les bénévoles de l’association Mémoire battante de Valjouffrey illustrent cette phrase issue de leur patois. Ils taillent, creusent et plantent pour valoriser tout ce qui constitue le patrimoine naturel et matériel de cette petite commune de 158 hab., située dans le Parc national des Ecrins. Actuellement, c’est le canal d’alimentation de la micro centrale hydroélectrique des Ségoins, construite dans les années 1920 et située dans le hameau de la Chalp, qui mobilise leur énergie. Un vestige industriel qu’ils restaurent |
patiemment comme, à proximité, l’ancienne scierie à lame battante et à roue à eau datant de 1905.
Ils valorisent la vallée de Valjouffrey « Lorsque nous aurons achevé ces travaux, cet ensemble deviendra un éco-musée, précise Michel Goizet, le président de l’association. C’est le souhait de la mairie qui nous aide beaucoup. » Quand ils ne sont plus au moulin, ils sont aux champs et entretiennent un verger de variétés anciennes de pommes et un jardin alpin. Régulièrement aussi, ils organisent des animations festives pour faire découvrir leur vallée et les sentiers de randonnées. Enfin, et toujours pour garder du lien social entre générations, ils ont remis au goût du jour le patois local qu’ils enseignent, notamment aux plus jeunes. « Il faut entendre les écoliers chanter en patois, la Montagne, de Jean Ferrat. Tout un poème ! », conclut Michel Goizet. Par Richard Juillet
Publié le 06 juin 2016 |